Donald Trump
Donald Trump part en guerre contre l'immigration
Ayant remporté la présidentielle face à Kamala Harris, Donald Trump sera investi le 20 janvier 2025 pour un second mandat en tant que président des États-Unis, quatre ans après la fin de son premier mandat. Il entend démarrer ce nouveau mandat avec des mesures fortes, parmi lesquelles un thème qui a été central pendant sa campagne, à savoir la lutte contre l'immigration.
D'ailleurs, lors de sa campagne, le 47e président des États-Unis d'Amérique a menacé le Mexique d'une hausse des tarifs douaniers face à l'afflux de migrants et au trafic de drogue.
«S'ils n'arrêtent pas cette vague de criminels et de drogue qui arrivent dans notre pays, j'imposerai immédiatement des droits de douane de 25 % sur tout ce qu'ils envoient aux États-Unis d'Amérique», a-t-il menacé lors d'un meeting en Caroline du Nord, au dernier jour de sa campagne.
Donald Trump devrait prendre dès son premier jour de fonction, une série de décrets destinés «à renforcer la lutte contre l'immigration clandestine et à revenir sur les programmes d'entrées légales dans le pays mis en place par l'actuel président Joe Biden.» Ces décrets «donneraient notamment davantage de latitude aux agents chargés de l'immigration pour arrêter des personnes sans casier judiciaire, augmenteraient les effectifs à la frontière avec le Mexique et relanceraient la construction du mur frontalier».
Afin de lutter contre l'immigration clandestine, Donald Trump voudrait, entre autres, empêcher les agences fédérales d'accorder automatiquement la citoyenneté américaine aux enfants d'étrangers en situation irrégulière. Cette révision du droit du sol serait totalement contraire au 14e amendement de la Constitution américaine.
Le futur président américain a affirmé qu'il souhaitait expulser des États-Unis l'ensemble des immigrés en situation irrégulière. «Je pense que nous devons le faire, et c'est dur, c'est une chose très compliquée à faire», a-t-il répondu à NBC News, à la question de savoir si son projet était bien d'expulser au cours de ses quatre années de mandat toutes les personnes présentes aux États-Unis de manière illégale.
Le département de la Sécurité intérieure estime qu'il y avait 11 millions d'immigrés sans statut légal en 2022 aux États-Unis, et que ce nombre a certainement augmenté depuis.
Donald Trump a par ailleurs précisé qu'il souhaitait que les «Dreamers» puissent rester aux États-Unis. Il s'agit des immigrés arrivés de manière clandestine aux États-Unis lorsqu'ils étaient mineurs et qu'un programme mis en place sous Barack Obama avait protégés de l'expulsion.
Diana BOUAYAD AMINE
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